Une silhouette encapuchonnée et altière entre dans le hall de la Sylnéa.
Malgré l'assurance et l'aura inquiétante qui s'en dégage, elle ne semble pas être autant à l'aise qu'elle aurait apprécié.
D'un mouvement délicat, elle dépose sur une table du hall une épaisse liasse de parchemin.
Puis aussi silencieusement qu'elle est arrivée, elle quitte les lieux.
Dans un frottement d'etoffe et de métal.
Bonjour,
Cela peut paraître un peu abrupte, ou prématuré, ou ce que vous voudrez en fait, je me permet de me présenter,
Dranais,
Jeune paladine diplomée de l'ancienne et déchue académie de Northrend.
Cela peut en étonner beaucoup, mais je suis assez fière d'avoir du faire mon éducation là-bas, parmis les ruines et les morts.
Loin de moi une quelconque idée de morbidité, simplement, les morts ne parlent pas, du moins la majorité d'entre eux ne parlent pas.
Je suis la fille de Driarask, un chevalier de théramore et de Charybde, une princesse de second degré dont nous ne parlerons pas de toute manière... la seule chose interessante qu'elle ait pu faire est de me mettre au monde.
Mon père a fait toute mon éducation, au milieu des soudards, de la garde et des chevaliers de second ordre.
Ma mère était incapable de ma garder à la maison.
Et mon tempérament ne me permettait pas d'errer dans les rues sans surveillance étant d'une nature perturbatrice et bagarreuse, du moins à l'époque, je pense m'être assagie depuis.
La voie des paladins s'ouvrit à moi lorsque j'eu 6 ans.
Un paladin de passage me remarqua au milieu des gardes et des chevaliers dans la caserne de théramore.
J'ignore ce qui se dit et j'ignore pourquoi il m'a choisie moi, sans doute une impulsion, un coup de tête classique des hommes.
Bref, à 6 ans, je fis mes adieu au monde normal du marécage d'âprefange et je me lançais dans une aventure incroyable.
Je quittais les murs de Théramore en direction de Stormwind...
Stormwind, incroyable citadelle imprenable aux milles héros...
Mon passage à Stormwind fut bref, et je changeais une fois de plus de paladin.
C'était Roland, un paladin Ascetique venu du grand Nord qui m'emena sur son cheval bai.
Nous avons voyagé longtemps, sans ménagement, mais j'avais appris à supporter les coups et à ne pas pleurer.
Lorsque les ruine de l'Académie de Northrend apparurent, au milieu des étendues mortes et gelées, je sus que quelque chose m'attendais.
Le futur.
J'ai passé 12 années à apprendre les bases des rudiments d'éducation pour faire de moi une membre à part entière de l'Ordre de la Juste Punition.
Et pendant ces douze années, une seule chose m'obsédait.
Pourquoi moi ?
Pourquoi ici ?
Je connaissais les légendes de Northtrend, les terribles rumeurs et les terribles évènements de cette contrée.
Que faisaient 20 des paladins du royaume et leurs pupilles en ce lieu.
Je le su lors de ma 15ème année.
Cette année là, Roland m'expliqua l'origine de leur présence, et l'importance de leur mission.
Il m'expliqua aussi que je n'apprendrais plus rien ici au delà de ma 16ème année, qu'il faudrait que j'intègre les rang d'ordres disciplinaires différends pour continuer mon chemin et revenir lorsque les temps changeraient.
Je regrette, je n'ai pas la droit de parler, un serment de paladin est inébranlable et indestructible. Forgé par la foi , l'honneur et la vertu.
Renier un serment, et nous ne valons pas plus qu'un guerrier, pardon pour les susceptibilités, je sais que j'ai un point de vue un peu altier, je suis sûr que vous vous y ferez, ou alors je changerais peut être...
L'année suivante passa à la vitesse de l'éclair.
Et puis vint le temps de partir.
Roland me confia son cheval que je devais ramener à Stormwind auprès d'un maître d'écurie. Ce que je fis pour qu'il lui sois renvoyé.
Les deux années suivantes furent plutôt fades comparées à celles que j'avais passé à Northrend.
La décadence des paladins de plusieurs Ordres soit-disant prestigieux me fit constater l'horreur et la terrible perte que nous avions subit.
Et cela renforça ma foi et ma volonté du triomphe du bien.
Il y'a deux années de ça, je fus envoyée au front pour voir une vraie bataille, comme si nous n'avions pas assez vu de sang et comme si nous n'allions pas en voir sous peu...
Et mes camarades prenaient ça comme une sortie de fête.
Les fous !
La bataille, ou le carnage, appelez ça comme vous voulez, vit l'engagement complètement abruti et inutile de nos effectifs.
Nous étions une cinquantaine en "voyage d'étude" mais nos maîtres avaient jugé bon de dire que nous étions presque entièrement formés.
Quel honneur formidable, réellement génial, sur 75 nous sommes 3 à avoir survécu...
Et j'ai survécu grace à une vache !!!!
Pardon, un tauren.
Son unité nous a engagé, il faisait (et doit toujours faire en fait) deux bons mètre et menait la charge comme un fou furieux.
Ils étaient Cinq et ils nous ont exterminés, leurs hallebardes allaient et venaient, nous fauchaîent comme les blés murs.
L'odeur du sang, vous l'avez déjà sentie, cette odeur écoeurante, sueur, sang, poussière haine et avidité...
J'ignore ce qui m'a fait survivre, j'ignore beaucoup de choses, ce que je sais c'est que cette brute épaisse, après la bataille est revenue sur ses pas, elle semblait plus vulnérable, plus fragile.
Et j'ai du faire un mouvement de trop car elle m'a apérçu et j'ai bien cru ma dernière heure venue.
Et pourtant non, non, elle a ouvert mon armure, cette créature monstrueuse aux doigts velus et griffus, et m'a parmis de reprendre une vraie goulée d'air.
Lorsque je me suis relevée, elle m'a tendue une partie de la hampe de sa lance pour m'en faire une béquille.
Je n'oublierais jamais.
Je n'oublierais jamais que l'homme peut se comporter comme la pire créature du fléau, et que le plus enragé tauren peut se comporter comme le plus noble des chevaliers.
Il ne m'a jamais touchée, ni n'a jamais tenté quoi que ce soit à ce sujet.
J'en suis néanmoins heureuse.
Je me suis fait le serment de le retrouver, mais c'est lui qui m'a retrouvé avant que j'ai pu me lancer à sa poursuite.
C'était dans les carmines.
Je méditais sur la fin de ma periode de formation, et il est arrivé sans un bruit.
Avez-vous déjà vu un tauren en armure imperial complète ? Portant fièrement l'égide de Stormwind et une épée de Zelote...
C'est impressionnant.
Ce serait des gardes terrifiants à Stormwind, si nous étions moins craintifs.
Ses narines étaient dilatées et son épées était au clair.
Pendant quelques instants, je cru qu'il venait pour terminer le travail, mais quelques instant plus tard, il se jetais sur un fourré non loin de moins, dans un hurlement de rage proprement terrifiant.
Les deux Bandits qui étaient dedans ne comprirent pas vraiment ce qui leur était tombé dessus, je suppose.
Cela n'a plus aucune importance.
Ce qui a de l'importance, c'est qu'il avait en sa possession des pierres de communication télépathiques et qu'il voulait communiquer.
La discussion s'ensuivit trop étrangement pour que je vous la conte.
En revanche, elle fut fort instructive.
Et quelque chose me vint à l'esprit.
L'honneur, la vertu et la Bonté n'est pas l'apanage d'une race.
De même, la Haine, l'intolérance et la peur n'est pas l'apanage d'une autre.
Et cela fut la fin de ma méditation de fin de parcours Académique.
Le tauren disparut, en me laissant ces quelques mots et un nom ; Sylnéa.
En me renseignant et en cherchant bien, je découvrit une guilde structurée, efficace et organisée, une guilde interfaction axée sur la tolérance et la compréhension, une guilde dont l'objectif final n'est pas l'anéantissement total de l'Autre...
Et cela m'a interessé.
Sans vraiment y croire, je me suis renseigné plus avant, sans jamais contacter directement ceux qui en faisant partie.
La méfiance des paladins est connue.
Mais aujourd'hui, après les derniers évènements et ma rencontre, mon choix est définitif.
Je serais un paladin errant, une représentante de l'Ordre du Sang d'Argent, non affiliée à aucun Ordre, mais affiliée à une communauté, défendant les intérêts de cette communauté au mieux de mes capacités et avec fierté.
Porter le noir et l'or de la Sylnéa, cela serait un réel honneur.
Je ne suis pas capable de faire grand chose, mes artisanats sont très bas pour le moment voire inexistant car ma formation de paladin prends du temps.
Mais j'ai espoir de mettre mes moyens au profit de la Sylnéa.
Membres de la Sylnéa, je viens vers vous le coeur dénué de haine, l'esprit dénué d'a prioris, la main dénuée de trahison, les épaules portant fièrement la fierté de ma formation et le regard plein de curiosité.
Je me tiens là, en attente de votre décision.
Si vous souhaitez me trouver, vous saurez ou me trouver.
Je vous salue Membres de l'Alliance et Membres de la Horde,
Malicieux Gnomes, Altiers Elfes, Fiers Humains, Solides Nains, Féroces Orques, Inventifs Trolls, Sages Taurens et Nobles Réprouvés.
J'en profite pour te saluer Sidri et espérer que tu ne fera pas une attaque en lisant cet épitre.
Je vous salue Sylnéens.
/HRP en bref :
Paladin objectif spé vindicte en théorie, niveau actuel 4 mais ça devrait évoluer très vite bientôt
Aucun métier pour le moment car n'a pas quitté encore l'abbaye ^^
Je crois que j'ai tout dit, je vais encore revérifier
Sinon, la version expurgée :
- Citation :
voici les informations dont nous avons besoins ...
- Nom de votre personnage : Dranais Coeurgarant
- Race, Classe et Niveau actuel : Humaine Paladin 4
- Métiers et niveau de ceux-ci : Aucun pour le moment
- Motivations : elles sont plus haut vous y tenez vraiment ^^
- Connaissance dans la guilde (si vous avez un piston, hesitez pas) : Euh, un tauren velu qui doit se marier prochainement, et tu à intérêt spèce d'animal ^^
- Background : Il est ci-joint ^^
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Sujet: [acceptée] Dranais Coeurgarant - Sang d'argent 
